Le point de départ, comme pour la plupart du monde qui se rend en Islande, est l’aéroport de Reykjavik. Je suis partie avec mon père et on a décidé de louer une voiture. Etant photographes tous les deux, la question se posait à peine. De cette manière, on pouvait s’arrêter comme on voulait (c.-a-d. tous les 5 mètres parce que tout est trop beau) pour prendre des photos.

Quid de la location de voiture ?

Coût : 431€ pour un 4X4, toutes assurances comprises avec Sunnycars.

Oui, c’est cher de louer une voiture en Islande. Ce n’est clairement pas une destination pour les petits budgets mais je pense que le pays a fait sa réputation et qu’on est tous un peu au courant maintenant. Mais ne vous en faites pas, vous n’y penserez plus une fois que vous serez entourés des paysages islandais, beaux à couper le souffle.

L’auto-stop une option ?

De manière générale, je suis d’avis qu’une voiture est nécessaire pour l’Islande. Peut-être moins en été par contre. Comme il n’y a qu’une seule route qui fait le tour de l’île, l’auto-stop doit être relativement faisable. Mais vous auriez bien du courage de le faire en hiver. D’une part, il n’y a pas tant de voitures qui passent. On a parfois conduit pendant plus d’une heure sans voir personne. Donc prendre le risque d’attendre des heures sous la neige et le vent, c’est pas le voyage qu’on s’imagine mettons. D’autre part, en dehors de cette unique route, il y en a aussi beaucoup d’autres qui vont plus a l’intérieur du pays et qui mènent à de magnifiques spots. Ça vous donne donc une belle autonomie et flexibilité.

Les routes en hiver

Le point noir, en dehors du coût (car il faut ajouter l’essence), c’est que si vous n’êtes pas un minimum habitué à conduire sur la neige, ça peut devenir tout un sport en Islande. Malgré les clous sur les pneus de notre Duster, on a failli rebrousser chemin quelques fois. C’est-a-dire qu’on voulait pas trop glisser dans le ravin ou dans le lac gelé juste à côté. Ça non plus, ce n’est pas le voyage qu’on s’imagine à la base.

En tout cas, pas besoin d’être un conducteur chevronné non plus mais avoir un peu de « guts », ça peut aider en pleine tempête.

L’itinéraire

L’Islande, ça a l’air petit vu comme ça sur Google Maps mais en vrai, on est vite à 2-3h de route pour relier deux points « pas si loin » l’un de l’autre lorsqu’il tombe de la neige à n’en plus finir.

Nous avons décidé de ne pas nous arrêter à Reykjavik pour cette première visite. Notre but était de découvrir la nature plutôt que la ville. Alors vu le temps limité, on a skippé la capitale.

Jour 1	Grundarfjörður, Kirkjufell et observation d’orques
Jour 2	Black Church et dodo près du cercle d’or
Jour 3	Cercle d’or: Geyser, Gulfoss, dîner dans une serre de tomates; Seljalandsfoss, Skógafoss, Reynisfjara Beach
Jour 4	Braver la neige en se cachant dans les grottes de glace de Jökulsárlón
jour 5	Vik, Reynisfjara Beach (parce qu’on aime vraiment ça), Hveragerði et retour proche de l’aéroport
Jour 6	départ, départ aux lueurs du matin
Total	1267 km et quelques détours

Grundarfjörður : Kirkjufell et observation d’orques

Notre premier vrai arrêt en Islande fut Grundarfjörður. Mon père voulait voir les baleines et de mon côté, comme j’en avais déjà vu au Canada et que je suis méga frileuse, j’ai préféré marcher près de Kirkjufell. C’était le bon compromis.

Mon père est allé naviguer avec la compagnie Laki Tour. Ils ont un accord avec le petit café juste en face alors c’était bien pratique pour attendre que le bateau revienne. Le tour devait durer 3h mais finalement, il a bien duré 4h-4h30 car ils n’ont vu quelque chose que sur le chemin du retour. Bon, pas de baleines mais quelques clans d’orques. De quoi faire des heureux !

Je n’ai donc pas testé cette compagnie par moi-même mais je trouve ça chouette qu’ils fassent durer l’expédition plus longtemps pour augmenter les chances de voir ces animaux marins. Aussi, dans le cas où ils n’avaient pas la chance de voir quelque chose, les participants recevaient un bon pour revenir, sans date d’expiration. L’expédition coûte 75€ à peu près. Le bateau n’était pas très chargé mais ça, ça doit être à cause du temps. Et ouais, on est arrivé en même temps que l’hiver et la première grosse neige pour rappel !

Kirkjufell est un arrêt bien connu des voyageurs en Islande. Encore une fois il n’y avait pas trop de monde parce que ce n’est pas la grosse saison touristique mais je pouvais deviner qu’en été, le spot photo devait être bien prisé. Il y a une balade qui fait le tour de Kirkjufell qui a l’air top pour avoir une vue sur le village mais la neige qui commençait à tomber m’a dissuadée.

Dans tous les cas, nous étions vraiment contents de ce premier arrêt. Nous avons logé à Grundarfjordur Guesthouse and Apartments. C’était parfait et comme c’est un petit village, rien n’est vraiment très loin.

Buoakirkja Black Church

Nous n’avions pas le temps de faire tout le tour de l’Islande alors on est revenu un peu sur nos pas car tous les endroits qui semblent les plus impressionnants à faire sont dans le sud de l’île. Cependant, on a fait un petit détour par la « black church ». Et rien que la route en valait déjà la peine: un petit passage sur la montagne enneigée au coucher du soleil. Si vous hésitez, je le conseille.

Après un jour, on était déjà heureux de notre voyage.

L’Eglise noire se trouve en bord de mer. Le cadre est beau et c’est très photogénique. Là aussi, il y a moyen de faire une petite rando dans les alentours pour aller jusqu’à la plage mais avec le temps et la nuit qui tombait, ce n’était pas une bonne idée pour nous.

On est donc reparti assez vite, cap vers le très connu cercle d’or.

Le Cercle d’Or

Même si vous n’aimez pas les spots bien touristiques, c’est un immanquable en Islande. Et puis il faut avouer : c’est vraiment beau 🙂

Comme on venait du nord, et que ça fait quand même de la route, on s’est arrêté dans un AirBnB juste avant le Geyser. Je recommande vraiment de loger chez Ania et Hans. Ils sont supers, la chambre et le cadre sont canons, un peu au milieu de nul part, tout proche du lac Þingvallavatn. Et puis, ils vous offrent un petit déjeuner plus que complet. Et la petite touche finale : vous aurez un petit moment douceur grâce à leurs chats :3

Le Geyser

Le lendemain, nous sommes donc partis pour faire ce fameux cercle d’or. On a commencé par le Geyser. Après le Geyser de Yellowstone, ça reste chouette à voir mais un peu moins impressionnant, je dois le dire (ouais, la grosse rabat-joie ici). Par contre, le cadre était mieux en Islande. Les couleurs orangées du sol et le ciel bleu rendait le tout très beau. Mon père, pour qui c’était le premier geyser était tout fou. Il a du rester un bon 45 minutes à prendre des photos et vidéo. L’avantage, c’est que le Geyser « explose » toutes les 5 minutes alors si vous avez raté le moment crucial où l’eau jaillit du sol, vous ne devez pas attendre bien longtemps pour vous rattraper.

Les chutes Gullfoss

Proche du geyser, ce sont les chutes Gullfoss. Vous devrez marcher un peu et descendre (et du coup remonter, la belle logique) quelques escaliers pour avoir une vue imprenable sur ces magnifiques chutes. Et… C’est grandiose ! Si vous hésitez à aller jusque-là, je vous conseille de faire la route. C’est magique, c’est immense, et ça doit l’être à toute saison. Ces chutes en escalier, c’est particulier et c’était même mieux que les chutes du Niagara si vous voulez un élément de comparaison !

Aux chutes comme au geyser, il y a un magasin souvenir avec petit café (et toilettes). C’est bien pour se réchauffer un peu.

Dîner dans une serre de tomates

Apres cette matinée déjà bien remplie en émerveillement, nous sommes aller dîner à Friðheimar. Il s’agit d’une grande serre de tomates avec une petite partie restaurant/bar. Je n’ai vu ça nul part ailleurs qu’en Islande alors c’était obligé qu’on teste. Ils sont juste ouverts pour le lunch, de midi a 16h.

Evidemment, tous leur repas, jusqu’aux dessert et cocktails sont à base de tomates. Tomates cerises, tomates rouges, tomates vertes, etc… vous en aurez pour tous les goûts.

Perso, j’ai choisi de tester leur soupe tomate. Ils sont quand même reputés pour ça. C’est à volonté et ça vient avec toutes sortes de pains différents en self-service (genre à peine une dizaine 😊 ). Et vraiment, on sent que c’est fait avec des produits frais. Mon père a testé les moules. Il a été un peu surpris car c’est vraiment la tomate le produit central et non les moules mais il a trouvé ça bon. Il était aussi curieux des desserts alors on a pris le crumble qui était vraiment top. Et très joli 🙂

Dans tous les cas, rien que pour le cadre, ça vaut la peine d’y faire un arrêt. Vous pouvez aussi visiter la serre ou juste prendre un verre au bar. Et petite tomate cerise (ha ha ha, trop drôle la meuf) sur le gâteau, ils ont une étable de chevaux à côté, que vous pouvez visiter aussi il me semble.

Pour les prix, bon… Ça reste l’Islande hein! Donc c’est pas donné si on compare aux prix de chez nous, mais étant donné le pays, ce n’est pas excessif non plus. J’ai payé ma soupe à volonté 2390 couronnes, ce qui fait comme 17€. Pas donné comme je disais mais vu le cadre et l’économie du pays, et la dizaine de pains à côté: prix « normal ». Pour vrai, je regrette vraiment pas cette dépense. C’était une expérience unique et très agréable en plus.

Seljalandsfoss, Skógafoss et toutes les Foss

Après un bon dîner (on n’en pouvait plus), ça a été le marathon des « foss », aka les chutes d’eau en Islande.

Partir en hiver, ça implique que les journées sont courtes. Plus ou moins en fait. Le soleil se lève officiellement vers 10h30-11h et se couche vers 16h. Sauf qu’il commence à se lever vers 9h. Donc il faut savoir qu’en réalité, il y a un clair-obscure qui dure des heures au matin comme au soir. C’est pas idéal pour les photos mais vous voyez quand même assez bien de 9h45-10h jusque 17h au moins. A mi-janvier en tout cas.

On s’est donc dépêcher de faire les cascades parce que je voulais avoir le temps de faire la plage de sable noir avant le coucher du soleil. Et à vrai dire, après Gullfoss, les autres chutes n’ont pas la même saveur (grandeur ?)…

Vous pouvez monter au-dessus de Skogafoss grâce à une longue série d’escaliers que je n’ai pas eu le courage de faire. Le froid a eu raison de moi et encore une fois, la course à la clarté ne m’en donnait pas vraiment le temps non plus. Mais libre à vous, je sais que vous êtes de courageux voyageurs !

Reynisfjara Beach

Nous sommes arrivés à Reynisfjara Beach juste à temps! On l’a fait deux fois cette plage tellement on l’a aimée. Elle a un côté mystérieux et dramatique, d’une part à cause de son sable noir charbon et d’autre part avec ses rochers qui se détachent juste assez de la terre pour se retrouver au milieu des vagues immenses.

Comme on est arrivé le soir, il n’y avait presque personne. Il faisait déjà presque noir. Mais ça nous donnait l’occasion de bien apprécier le cadre. Lorsque nous y sommes revenus en plein jour pour avoir une meilleure lumière, il y avait beaucoup plus de monde car les bus de touristes s’y arrêtent. Le spectacle à ce moment-la est plutôt de voir les gens se laisser surprendre par les vagues et essayer de courir en sens inverse en espérant ne pas se faire mouiller les pieds, sans grand succès je dois dire.

On a logé à Vik ce soir-là, dans une chambre privée de la Guesthouse Carina. La chambre était parfaite, pas très bien isolée par contre. On pouvait entendre les filles d’à côté se marrer jusqu’à 4h du matin… Mais le petit-déjeuner offert le lendemain matin était top. Avec gaufres fraîches a faire cuire soi-même, il y avait du sucré, du salé, j’ai rarement vu autant de choix. Ca faisait plaisir pendant un roadtrip bien chargé.

Jökulsárlón

Le lendemain, c’était la grosse tempête de neige. On ne voyait plus la route. Tout était blanc : le sol, la route, le ciel, on ne distinguait plus rien.

On a rejoint notre auberge du soir à hof : le vesturhus hostel. On ne savait pas trop quoi faire avec ce temps. Observer la nature, on n’y voyait rien, faire un musée, j’étais pas des masses emballée puis on ne peut pas dire qu’il y avait énormément de choix dans les environs. On a donc décidé de tenter notre chance jusque Jökulsárlón. On a réservé une visite de grotte de glace, excursion typique en Islande. Ça tombait bien, on était supposé arriver juste à temps pour leur prochain départ.

Cette journée a tellement été une expédition à vrai dire ! On s’en souviendra longtemps. Il neigeait tellement, ça glissait, on ne voyait plus rien. Mon père osait à peine continuer à conduire, c’est la première fois que je voyais ça. Il n’y avait aucune autre voiture sur la route. On était trop loin pour faire demi-tour et pas proche d’arriver non plus. On ne savait vraiment pas si on allait y arriver. Heureusement, au bout d’un moment, un gros 4X4 (les gros camions buggy là) est arrivé, on l’a laissé passer devant nous pour suivre ses phares jusqu’au glacier.

Les grottes de glace ❤

On a fait la visite de la grotte de glace avec la compagnie The Local Guide. Ça coûte 150€ plus ou moins selon les frais de change.
Ils ont été tops. Vu le temps, on était juste 4 à faire le tour alors qu’ils sont une vingtaine en temps normal. Ils nous ont prêté pantalon et veste coupe-vent et anti-pluie hyper utiles, des crampons à mettre à nos chaussures (chaussures de rando obligées ici les gars) et puis un casque. Vous pouvez voir mon super look sur la photo huhu. Le point de rdv était au pied du glacier, en face de la Diamond Beach.

Après ça, ils nous emmènent dans leur gros 4X4 sur le glacier même. J’ai toujours pas compris comment le guide a fait pour conduire là et repérer où était la route. Tout était blanc. Genre blanc de chez blanc. Apparemment, les quelques rochers ici et là servaient de points de repère au conducteur.

Mais le périple n’était pas fini. On a encore du changer de véhicule un peu plus loin. Avec des pneus encore plus gros, avec des chaines plutôt que des clous. Et puis on est arrivé aux endroits des grottes. Il ne restait plus qu’une petit marche de 5 minutes dans 50 cm de neige avec des trous plus profonds ici et là qui vous font tomber misérablement comme si vous saviez pas marcher correctement. Et on fini par un peu d’escalade pour atteindre les fameuses grottes de glace. On en a fait 2 et demi 🙂

Dans l’antre des grottes…

La première était la plus grande. Comment vous dire… Cette atmosphère, ces petites bulles d’air coincées dans ces murs de glaces, ce silence étrange, en dehors du temps et ce petit cocon de bleu intense, ça aussi c’était une expérience unique. Tous les efforts et toute cette route difficile n’avaient pas été en vain.

La deuxième grotte était plus étroite, comme un long couloir. J’ai préféré celle-là car on est encore plus envahi par ce bleu magique, encore plus cerné par cette glace dangereuse et qui pourtant nous laissait découvrir sa beauté cachée, un vrai trésor.

Et finalement deux et demie car pendant que les deux autres visiteurs exploraient la 2e grotte, le guide m’a emmenée dans une troisième. Ce n’était pas vraiment une grotte, plutôt un tunnel très étroit dans lequel il fallait ramper pour parvenir à l’autre bout. L’entrée était juste un trou dans la neige. Sans guide, je n’aurais pas pu le voir ni le savoir.

C’est vraiment incroyable car tout ça peut disparaître en un instant selon le bon vouloir de la nature. L’année prochaine, ce sera d’autres grottes, d’autres couloirs, d’autres tunnels. Et même si l’expérience reste globalement la même, c’est toujours un lieu différent, une architecture différente. Encore une fois notre belle Terre m’étonne par sa splendeur. Souvent ça arrive quand je suis dans des espaces tellement immenses que c’est à peine croyable, ou avec une vue surplombant une nature extraordinaire. Cette fois-ci, c’était dans un petit endroit confiné, entre ciel et terre, dans et à la fois hors de l’eau. Dans un lieu où l’espace et le temps n’ont pas de sens. On en oublierait même presque le froid 🙂

Lorsque nous sommes revenus, la neige s’était arrêtée. On a pu prendre quelques photos du lac au pied du glacier. Malheureusement, il faisait trop sombre pour aller jusqu’à la Diamond Beach. Ça restera mon petit regret du voyage. Ou une raison d’y retourner ! Ça et le canyon Fjaðrárgljúfur car la route pour y aller était fermée à cause du temps et je ne nous voyais pas marcher 2h dans ces conditions…

Hof, Vik et la plage de sable noir (encore)

Comme je le disais, nous avons logé à Hof après la visite des grottes. Rien de particulier pour cette auberge à vrai dire. Si vous cherchez un lieu pour dormir et prendre une douche, c’est le bon endroit mais il n’y a rien de plus. Pas de réception, peu d’aménagements. Le patron passe pour prendre le paiement et that’s it! J’avoue ne pas être très convaincue par l’endroit mais c’était le moins cher dans le coin et en soi, c’était propre, correct, il y avait de quoi cuisiner si besoin. C’est le seul endroit où on a eu un bunkbed aussi. Les autres logements, ça a toujours été deux lits simples séparés. Bon il y avait un gars un peu creepy aussi dans la place. Ça a du jouer dans l’évaluation…

Le dernier jour, un bon 5h de route nous attendait pour retourner vers l’aéroport. On s’est arrêté rapidement à Vik pour revoir la plage de sable noir, puis prendre encore un peu plus de photos. La plage depuis Vik est sympa à voir aussi.

Retour à l’aéroport

On s’est aussi arrêté à Selfoss, où mon père a, je crois, manger le meilleur saumon de sa vie. C’était au resto Krisp pour ceux que ça intéresse.

Finalement, notre dernier stop fut la rivière de sources chaudes « Reykjadalur« . Il faisait déjà sombre quand on est arrivé alors on a marché un peu pour voir c’était comment mais on n’est pas allé jusqu’aux sources vraiment. De toute façon, pour ma part, il faisait trop froid pour que je me mette en maillot (que j’avais oublié anyway). Ouais, j’ai pas été très aventureuse sur ce voyage, pas mal de flemme avec les escaliers, le froid, tout ça, tout ça.

Finalement, on a logé proche de l’aéroport comme l’avion de mon père était à 6h du matin. C’est quand même un bon 40 minutes depuis Reykjavik. Depuis notre AirBnB, ça devait être 10 minutes. Le sommeil du taxi (moi quoi), c’est important ! On a donc logé chez Anne et Siggi. Encore une fois, c’était super, tout rénové et très propre. Une autre adresse que je recommande en Islande. Il n’y avait pas d’autres voyageurs alors on avait l’endroit en entier pour nous. Anne est passée pour nous prévenir d’aller tôt à l’aéroport le lendemain car il n’y avait pas beaucoup de portes de sécurité ouvertes à l’aéroport donc ça pouvait prendre du temps parfois (vous êtes prévenus). Vraiment super gentille. Ils logent au-dessus du studio si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Le budget total

Le graphique reprend mes propres dépenses. Mon père a du payer un peu plus comme il a fait l’observation des orques en plus et qu’on n’a pas pris le même vol (lui venant de Belgique et moi d’Angleterre). Il a pris Wizzair et ce fut EasyJet et TUI pour moi.

Comme certains hébergements comprenaient le petit déjeuner, ça a réduit nos dépenses de nourriture. Pour les autres déjeuners, on avait acheté un cake marbré au supermarché cheap d’Islande : Bonus (le logo gros cochon) et des bananes avec du jus. J’avoue qu’on ne mangeait pas très équilibré pendant ce voyage… Nous avons fait quelques courses, on s’est fait des sandwich, pas mal de snacks et on a mangé quelques fois dans des restau. On économise comme on peut en Islande 🙂

Les dépenses ont été un peu plus élevées pour les logements. Etant avec mon père, j’ai pris des chambres privées plutôt que des dortoirs. La nuit tournait aux alentours des 70-80€.

Au total ça nous aura coûté à peu près 1000€ par personne pour 5 jours incroyables et bien remplis.

Au final…

L’Islande est un pays magnifique. Je suis dans une période où j’ai besoin de me poser et me reposer un peu pourtant c’est un voyage et un pays que j’ai adoré. Il est dans ma top liste et j’y retournerai probablement encore.

On n’a pas eu la chance de voir une aurore boréale. Il y a des excursions pour aller les tracker mais on n’a pas choisi de faire ça. Le temps manquait un peu, les longues routes et le rythme soutenu demandait qu’on puisse dormir les nuits. On regardait quand même par la fenêtre de temps en temps au cas où, quand on se réveillait la nuit mais ça n’a pas été suffisant. Et puis, c’est encore un budget supplémentaire de faire l’excursion.

C’est ça le truc avec l’Islande. La nature est magnifique et elle est gratuite pour la majorité. Même les orques ou les baleines sont parfois visibles depuis le bord de mer. Mais dès qu’on choisit de faire une excursion, les prix grimpent immédiatement.

En conclusion, à vous de choisir les excursions qui vous intéressent et qui en valent la peine. La grotte de glace par exemple n’est possible qu’en hiver et c’est clairement quelque chose qu’on ne peut pas faire partout. Tant qu’a être là durant la bonne saison, ça aurait tété dommage de louper ça même si ça coûte la moitié de mon loyer 😀

En deuxième conclusion : économisez et GO!

L’album photo complet par ici 🙂