A propos de Ladra…

Comme vous avez pu le voir, mon nom c’est Ladra (en vrai je m’appelle Maylis). Mettons que Ladra c’est mon « nom d’artiste ». J’ai commencé à l’utiliser pour signer des dessins dans ma tendre jeunesse, voire tumultueuse adolescence. Aujourd’hui, je me suis redirigée vers la photo et c’est aussi de ce nom que je signe mes œuvres. C’est donc devenu ma deuxième identité. Rien à voir avec la traduction de voleuse comme pourrait le croire les plus italien(ne)s d’entre vous. Bien que voleuse de moments peut-être… Non, j’aimais surtout la sonorité de ce mot 🙂

Quant à la voyageuse, c’est un fait, c’est ce que je suis (au grand bonheur de mes parents qui désespèrent pour mon avenir). C’est à peu près le seul adjectif pour me qualifier dont je suis certaine. Le voyage, c’est de l’oxygène pur. J’en ai besoin pour garder l’équilibre dans ma vie. Je ne voyage pas H24, histoire de pouvoir encore savourer les départs et aussi avoir un minimum de stabilité, principalement dans mes relations (la famille, le chum, la meilleure amie, tout ça, tout ça). Mais quand même… je repars toujours 🙂

Finalement, « écolo mais pas trop » parce que oui, au fil du temps, des voyages, je deviens de plus en plus consciente du drame écologique que nous vivons. Faque, à mon petit niveau, sans changer complètement de mode de vie parce que je sais que c’est peine perdue, j’essaie d’améliorer ma façon de consommer. C’est petit à petit, je l’admets. C’est parfois par soucis de place dans le backpack et de sousous dans le porte-monnaie mais c’est aussi mon petit pas pour cette belle planète.

Maintenant que j’ai expliqué le nom, laissez-moi vous expliquer d’où je viens, ou plutôt comment j’en suis arrivée là.

A propos de mon parcours…

Alors voilà, aujourd’hui, je suis une « millennial » qui se cherche. Et je pense que je ne suis pas la seule dans notre génération à être un peu perdue. Entre la société et le modèle économique qui ne correspondent plus à mes valeurs et l’envie de tout faire, tout voir et tout découvrir, c’est difficile de trouver pourquoi on est « fait »!

Tout commençait bien pourtant…

Diplômée en sciences de gestion à l’université; à la sortie, CDI direct dans « mon » domaine (le marketing); petit appart tout cosy quelques mois plus tard dans une belle région de Belgique, le Grââl quoi ! Et ben non ! Pas de chance, faut croire que cette vie-là était pas faite pour moi. Un petit burnout bien sympathique est venu tirer la sonnette d’alarme. D’un côté, j’en suis contente. Parce que je ne serais pas là où je suis actuellement sans ça. Mais d’un autre, j’peux vous dire qu’on en bave pendant cette période. Encore maintenant, je suis pleine de doutes à cause de tout ça et ça m’empêche de me lancer dans certains projets professionnels. Le corps reste marqué par l’esprit, n’est-ce pas ?

Donc face à ce « petit » passage pas très drôle, j’ai réfléchi à différentes pistes pour me relever. Je voulais faire une formation de graphisme, mais les dates de début de cours étaient déjà passées. J’ai donc pris ma valise et je suis partie, pour la première fois, toute seule, en backpackeuse faire un tour d’Europe de l’est et du nord, càd les pays d’Europe que je n’avais pas encore visité comme vacancière avec mes parents. En d’autres mots : GRAND SAUT VERS L’INCONNU PENDANT DEUX MOIS. Et qu’est-ce que ça m’a fait du bien ! En échange d’un diagnostic de burnout, j’avais maintenant le « travel bug ». Je crois que j’ai gagné au change 🙂

L’après voyage

Après ce voyage libérateur, j’ai refait une formation. On reste dans la gestion (j’imagine que je dois y voir un petit signe, là quelque part) mais cette fois, en formation en cours du soir, pendant un an et dans le domaine des brasseries et tea-room. Le projet : ouvrir un bar à chocolat.

Tout s’est très bien déroulé. Les bancs de l’école, faut croire que j’aime ça. Je sais que j’suis bonne là-dedans. Mais d’autres projets se sont mis sur la route, dont notamment : le retour au Canada (où j’avais été en échange pendant mes études). Et une fois que j’avais ça en tête…. c’était fini! J’ai alors fait les démarches pour obtenir un PVT là-bas. Ca m’a coûté une job que j’avais trouvé et où je me sentais bien (chose que je ne pensais plus trouver), l’amour de ma vie (où en tout cas je le pensais à cette époque), mais vous savez quoi ? Aujourd’hui, j’ai absolument ZERO regret. Ce que j’ai perdu, je l’ai gagné en double voir triple.

Et maintenant ?

Donc maintenant, quelques mois après être revenue en Belgique après ce PVT, j’ai retrouvé la job que j’avais quitté, j’ai retrouvé une relation beaucoup plus saine que celle que j’ai quittée, dans laquelle je me sens mieux (merci mon chéri ♥ ). Mais, le retour aussi au questionnement. J’ai toujours envie de tout voir et de tout faire (organisatrice d’événements, graphiste, photographe, assistante administrative, business travel agent, spécialiste marketing digital, pâtissière et j’en passe) . J’ai toujours ce projet de bar à chocolat mais déplacé à mes vieux jours quand j’en aurai fini de profiter de la vie. Et j’ai toujours la peur de me remettre au marketing pour lequel je garde de l’intérêt.

Donc je lance ce site internet. Ça me permet de vous partager mes petits-trucs et astuces de voyages, mes tests d’écolo mais pas trop et autres expériences et ça me permet aussi de vous faire découvrir des artistes, artisans que j’ai pu rencontrer ici ou ailleurs et que, je trouve, ont le mérite de se faire connaître pour nous changer de ces grosses boîtes sans avec peu d’état d’âme 🙂 C’est mon petit pas pour avancer dans la vie. C’est un début de quelque chose, on verra où ça mène.

Si vous avez lu jusqu’ici, MERCI ! Je vous admire déjà :p J’espère que vous vous reconnaîtrez dans mon parcours, dans mes différents ressentis et passages, n’hésitez pas à me le partager, ça me fera plaisir puis promis les autres articles vous seront plus utiles que celui où je raconte ma vie 😀

Cheers,

Ladra