Le Japon


Voyage, roadtrip : Quoi faire, quoi voir ? / jeudi, décembre 20th, 2018

45 jours au Japon

Interlude

(Petit racontage de vie).

Japon Takehara

Cet article, je l’ai réécrit au moins 1000 fois. J’ai plusieurs brouillons dans lesquels j’ai écrit, modifié, supprimé, réécrit… sans fin. 

L’affaire, c’est que je ne savais pas quoi retirer de ce voyage qui m’a assez bouleversée. Le Japon, ça a été une expérience terrible et à la fois extraordinaire. Alors j’avais besoin d’un peu de recul. J’avais besoin de temps. Pour digérer, pour penser, pour faire la part des choses et pour finalement vous partager le meilleur et le plus utile. 

On voyage pour échapper à la vie et en même temps pour la vivre pleinement. Échapper aux tracas du quotidien, aux pressions de la société, aux critiques des gens qui nous entourent de près ou de loin. Oublier tout ce qui nous pèse. Ne garder que ce qui nous inspire. Puis de l’autre côté, vivre pleinement nos émotions, nos intuitions, vivre selon nos envies sans se soucier de rien. Vivre le moment présent comme si le lointain demain n’existait pas. 

Freedom Kanji

Si mes voyages précédents ont absolument rempli le contrat et de loin, ce ne fut pas le cas du Japon. J’ai eu mon lot de tracas, j’ai eu mon lot de critiques par moi-même sur moi-même, j’ai eu beaucoup de difficultés et moins de gaieté. Bref, j’en ai chié. Des barres bien carrées quoi. Ça, ce fut le côté terrible qui m’a empêché d’écrire jusqu’à présent et dont je vous épargnerai.

Aujourd’hui, en allant mieux, en tournant la page face à tout ça, c’est le côté extraordinaire qui fait son bout de chemin dans mes souvenirs. Alors après plusieurs mois, je peux enfin vous réécrire 🙂

Sommaire :

La saison : l’été

Bienvenue dans la chaleur de l’enfer.

Pour commencer, parlons de l’été japonais. J’ai évidemment eu la merveilleuse idée de partir lors de l’année la plus chaude jamais connue. Moi qui adore les 30° à l’ombre, j’ai été plus que servie ! On devait avoisiner les 40… 

Alors bien sûr, chacun a son seuil de tolérance. Vous pourrez lire et comparez les blogs, sites touristiques, etc. certains vous diront d’éviter l’été à tout prix, d’autres que c’est tout à fait faisable. 

Mon avis ? Si vous y allez pour deux-trois semaines, vous devriez vous en sortir avec un bon éventail et un petit essuie pour vous éponger. Oui, il ne fait pas seulement 40° de 5h du matin à 23h, il fait aussi humide. Donc tous les litres que vous buvez, vous allez les transpirer. Mais buvez, buvez, buvez quand même. C’est important. En plus, pas d’excuse, il y a des distributeurs de boissons partout. Pour ceux qui préfèrent remplir leur bouteille réutilisable, il y a des fontaines d’eau. Certes, pas partout, mais il y a bien moyen de s’en sortir. 

Si vous partez plus longtemps, préparez la dose de vitamines et surtout soyez indulgents avec vous-mêmes quand vous sentirez la fatigue vous gagner (et avec elle la flemme). Après trois semaines sous les tropiques, j’étais KO perso… 

Non, blague à part, il y a des petits trucs pour s’en sortir 😉

Les trucs et astuces pour survivre à la chaleur

Si un jour, on m’avait dit que je donnerais des conseils pour fuir la chaleur, je ne l’aurais pas cru. Mais enfin, en voici quelques-uns :

  • Comme dit précédemment, l’éventail est un indispensable. Si vous voulez ramener une ombrelle en souvenir, certaines stoppent bien les rayons et sont étonnamment efficaces. 
  • Le petit essuie « éponge-sueur » que vous pourrez acheter sur place dans les konbini pour 200¥ ou 600¥ pour la version « boutique souvenir ». 
  • Il y a des petits bonbons blancs (encore dans les konbini) qui aident à garder l’hydratation. Ce sont des bonbons sucrés-salés. Ce n’est pas miraculeux mais ça marche. Et croyez-moi, tout ce qui peut aider, on le prend ! Par contre ne me demandez pas le nom, c’était écrit en japonais (ils sont dans un sachet bleu, ça vous aide hein?).
  • Quelques visites intérieures pour profiter de la clim’ : musées, magasins, galeries commerçantes, restaurant ou konbini pour avoir ne fut-ce que 5 minutes de fraîcheur. 
  • Allez-y mollo sur les visites quand même. Ne prévoyez pas 1000 choses à faire en une seule journée. J’ai remarqué qu’on n’était plus lent quand on a très chaud.
  • Adapter votre itinéraire. Le japon est immense, avec des paysages et des altitudes très variées. Et croyez-moi, il n’y a pas que Tokyo, Kyoto ou Osaka qui sont intéressants à voir. Regardez du côté de l’Hokkaido tout au nord, vous perdrez entre 5 et 10 degrés déjà. Vous pouvez aussi vous promener dans les hauteurs des alpes japonaises ou encore au Mont Koyasan et ses chemins du Kumano-Kodo. Une dernière solution serait de visiter les plages du Japon pour pouvoir faire un saut dans la mer dès que vous voulez vous rafraîchir. C’est une île alors il devrait y en avoir quelques-unes 😉 Il y en a même une à Tokyo ! 
plage Wakayama

Les typhons

Le deuxième problème météorologique de l’été japonais, ce sont les typhons. J’en ai eu droit à deux. Je me suis enfuie juste avant le troisième. Bon pas à cause du typhon en fait. C’est une autre histoire 🙂 

Pour en revenir à nos phénomènes décoiffant, les typhons ne doivent pas vous empêcher de venir au Japon. C’est aussi simple que ça. D’une part, vous ne savez pas vraiment quand ils vont tomber. Donc si vous prévoyez deux semaines de voyage, peut-être vous n’en verrez pas la couleur. D’autre part, si jamais vous deviez vraiment faire face à cette affreuse bête, ce n’est (en général) pas si terrible. Ne me méprenez pas, clairement il peut y avoir de gros dégâts, on l’a bien vu cet été 2018. Mais, en vrai, si vous ne jouez pas au héros et que vous restez bien à l’abri dans votre hostel/hotel/maison le temps que ça passe (quelques 3-4h), vous ne risquez pas grand chose en fait. 

Sur les deux que j’ai vu, et bonne belge que je suis, je m’attendais à pire que ça. Alors ne laissez pas ça vous retenir d’y aller 🙂

Sinon, il y a des avantages à y aller en été ?

Oui ! Et pas des petits. Aussi gros qu’une montagne même. Parce que l’été, c’est la seule saison où vous pouvez gravir le Mont Fuji (sans trop risquer de mourir).

descente Mont Fuji

Un deuxième avantage, c’est que comme il fait bien chaud, il y a moins de gens dans les rues. Vous allez être la seule personne assez folle pour mettre le pied dehors !

Non, il y en aura d’autres promis mais je n’ai jamais du attendre ou faire de file grâce à ça. N’y allez pas lors des jours de congé officiels du Japon par contre parce que là TOUT LE MONDE est dehors. Certes, il y a de chouettes événements. Mais tout est fermé et tout est bondé. Dans la balance, j’ai préféré m’exiler dans des coins moins touristiques pendant ces périodes. 

Le budget

Je ne saurais plus vous donner le détail exact de mes dépenses mais selon mes relevés bancaires, j’ai dépensé sur place autour de 2000 € pour un mois et demi tout compris. Je ne compte pas le billet d’avion aller-retour car les prix sont trop variables.

Il y a deux points sur lequel le Japon est cher : les transports et les dodo. Mais mettons les choses au clair. Souvent, les gens disent que le Japon est cher. Oui, comparé aux autres pays d’Asie comme la Thaïlande ou l’Indonésie peut-être. Mais pas comparé à nos pays occidentaux !

Les dodo

Hostel Nara

Au Japon, une nuit en auberge, selon la ville, va coûter entre 15 et 25€. Mais honnêtement, leurs auberges, c’est un tout autre luxe que chez nous ! Elles sont super propres, bien entretenues, vous aurez du gel douche et du shampoing à chaque fois. Par contre, emportez un essuie dans votre backpack car ça, ce n’est jamais inclus là-bas. 

Prévoyez aussi les boules quies 😉 Les ronfleurs et les sacs plastiques trifouillés aux petites heures du matin, c’est la base (adieu les bonnes nuits de sommeil). 

Pour réduire le budget alloué au logement, vous pouvez toujours tenter le Couchsurfing. Peu importe ce que vous lirez sur les forums, beaucoup de japonais sont inscrits sur le site et vous accueilleront avec autant de plaisir qu’ailleurs. Ils sont généreux et rendront votre trip inoubliable et surtout unique ! Vraiment, ces moments, ce sont mes meilleurs souvenirs du Japon. 

Par contre, le travail contre logement tel que Workaway sera difficilement possible à moins d’avoir un visa de travail. Ils sont assez stricts là-dessus. En plus du reste…

Les transports

Le billet d’avion

Une grosse première source de dépense est évidemment le billet d’avion pour se rendre jusque-là. Surtout en été, période où tous les prix deviennent un peu fous. Et puis au printemps parce que tout le monde veut voir les cerisiers en fleur.

Sachez que le prix moyen, hors période touristique est de 500 € aller-retour depuis la France ou la Belgique.

Pour partir en été, ce sont les mêmes astuces que pour n’importe quel billet d’avion : comparer différentes villes de départ et d’arrivée, partir un mardi ou un mercredi, etc.

Pour ma part, j’ai pu trouver un billet à 675 €, en partant de Bruxelles jusqu’à Osaka et en revenant de Tokyo jusque Bruxelles. Ce qui au final, est bien arrangeant vu que ça évite de me retaper le trajet de Tokyo à Osaka.

Les pass de train

Si vous partez une, deux ou trois semaines et que vous comptez parcourir de grosses distances, je vous conseille le fameux JR pass. Il existe un site très sympa qui permet de savoir si on arrivera à le rentabiliser (et qui renferme une mine d’or d’informations diverses. Une vraie bible) : Japan-guide.

En dehors de ce pass, il en existe aussi pour chaque région individuellement. Ils peuvent être intéressants mais encore une fois sur les longues distances. Car pour les petits trajets, ça n’en vaut pas la peine. Le deuxième problème de ces pass, en dehors du prix assez élevé, c’est qu’ils sont valables sur une durée limitée. En général, vous devez bouger rapidement d’un endroit à un autre pour vraiment le rentabiliser. Et si vous partez sur une longue durée, et bien… le but est au contraire de prendre son temps, non ?

Romantic Car

L’autre option donc, pour voyager moins cher tout en prenant son temps, c’est de prendre les trains locaux (plus lents mais moins chers), ou les bus. La compagnie de bus la plus connue pour les longues distances est Willer-express. Un Tokyo-Osaka vous coûtera 40€ en bus de nuit comparé à 120€ en train JR. Et en plus, vous économisez une nuit d’auberge 😉

Google maps est un bon moyen de savoir quel train ou bus prendre et le coût de celui-ci. Hyperdia est le site officiel des transports au Japon mais je l’ai trouvé bien moins intuitif et utile. Je ne m’en suis quasi pas servie.

Les cartes PASMO-ICOCA-etc. 

Contrairement au JR pass, ces cartes ne vous donnent pas droit à un accès illimité au transport. Le seul avantage de ces cartes, c’est qu’elles vous évitent d’acheter systématiquement des tickets de transport. Vous chargez de l’argent dessus, vous les scannez dans le bus ou le train et le montant du ticket se déduit de votre balance. C’est donc un pass complémentaire au JR pass. L’un ne remplace pas l’autre. 

Elles coûtent 2000 ¥ avec une balance de 1500¥ et un dépot de 500¥ dont vous pouvez être restitué en la rendant à la fin de votre voyage.

La bouffe

Ca c’est une source de dépense importante et qui peut s’avérer cheap !

A moins d’aller manger dans les restau bien touristiques ou gastronomiques, il peut vous en revenir pour 500 à 900¥ par repas, càd entre à peine 4 et 7€ (en 2018). Les portions sont très généreuses et n’ayez pas peur des bouis-bouis. Tout est extrêmement propre au Japon.

Le bon plan si vous ne voyez pas la nourriture comme quelque chose d’absolument sacré, ce sont les supermarchés et konbini (les pakis de chez nous en somme). La qualité de leur plat préparé est à des années lumières de ce qu’on connait puis en plus, ils font des rabais si c’est bientôt l’heure de fermeture.

Les visites

Comme vous vous en doutez, il existe un nombre incalculable de temples, châteaux et musées au Japon. Les entrées de chaque ne coûtent pas très cher en soi (entre 400 et 600¥). Mais si vous voulez faire un marathon des temples, c’est comme à Ikea, vous allez vite vous retrouver avec une facture élevée sans même vous en rendre compte !

Ce que je vous conseille, c’est de faire quelques recherches préalables. Certains temples sont absolument hors du commun, vous en qualifierez d’autres « d’immanquables » et puis vous vous rendrez compte que faire un choix ne gâchera peut-être pas votre voyage. Au contraire, ça vous donnera plus de budget pour d’autres activités. Car oui… Il n’y a pas que des temples au Japon 🙂

Et puis il y en a plein de gratuites aussi !

Kyoto

Internet

Aaah, notre cher internet sans lequel nous serions tous perdus !

Trois options s’offrent à vous :

  1. Survivre avec les wifi publics : Si vous ne partez pas longtemps, que vous allez juste dans les grandes villes genre Kyoto, Tokyo, Osaka, etc. et que vous ne voulez pas utiliser internet intensivement, il y a du wifi pas mal partout. Dans les gares, les centres commerciaux, les konbini… Vous pouvez très bien vous en sortir sans prendre un pocket wifi ou une carte sim.
  2. Pocket Wifi : intéressant uniquement si vous êtes à plusieurs et que vous ne restez pas trop longtemps. Les prix grimpent vite mais vous pourrez vous les partager entre vous.
  3. Carte sim : option la plus intéressante pour de longs voyages au Japon et si vous y allez en solo. Après maintes comparaisons, j’ai opté pour celle de IIJMio. J’ai 3 Gb pour 30 jours que je peux étendre de 3 mois avec une nouvelle recharge. Chez BIC Camera, la carte de 3Gb coûte 3024 ¥, taxes incluses.

L’itinéraire

C’est un itinéraire de 45 jours. Je prévoyais de faire l’Hokkaido après mais je suis rentrée plus tôt que prévu pour soucis personnels (i.e. la barre à digérer dans l’interlude). donc je m’étais quand même renseignée et si vous décidez d’y faire un tour, les compagnies aériennes Peach et Vanilla offrent des liaisons très abordables depuis Tokyo, avec une réduction pour les pass de transport de 4 ou 5 jours 😉

Jour 1Bruxelles – Kansai Airport -> Kyoto
Jour 1 à 4Kyoto
Jour 4 à 6 Nara (Deer Park)
Jour 6 à 11Osaka + une journée à Kobe
Jour 11 à 13 Takehara (Rabbits Island)
jour 13-14 Hiroshima (le 6 août 😉 )
Jour 14-15Fukuoka
Jour 15 à 17Wakayama (Vamos a la playa !)
jour 17 Koyasan
Jour 18 Hongu Taisha/Yunomine Onsen
Jour 19Shingu – Nachi Taisha
jour 20Ise
Jour 21 à 23 Nagoya (Magome Trail)
Jour 23 à 25 Takayama
Jour 25Shirakawago (petite déception)
Jour 26Kanazawa
Jour 27 -28 Toyama
Jour 29 à 31Nagano (Snow Monkeys)
Jour 32 à 34Tokyo
Jour 34 -35Mont Fuji (ascension de nuit)
Jour 35 à 45 Tokyo
Jour 45 Tokyo -> Bruxelles
Tokyo

La culture, les coutumes, les faux-pas

  • C’est plus poli de finir son plat (je réussissais jamais mais il parait que c’est un peu rude).
  • Ne pas manger en marchant, même une glace.
  • Ne pas se moucher en public.
  • Eviter de faire trop de bruit dans les transports.
  • En gros, être le plus discret possible.
  • Ils sont un peu beaucoup pro-japonais.
  • Évites les décolletés plongeant si t’es une nana. Ils sont forts en regard noir.
  • Les apparences, toujours les apparences.
  • La famille, d’abord la famille.
  • Le respect, surtout le respect.

Les derniers conseils

  • Si tu pars en été, prévois un bon antimoustiques. Ils sont voraces à certains endroits. Et ça te donne des piqûres grosses comme des melons.
  • Ce sont des prises américaines/canadiennes.
  • Maps.me est encore plus indispensable qu’ailleurs car tu ne reconnaîtras probablement pas le nom des rues et ça te permettra de te guider sans avoir besoin d’une connexion internet.
  • Google Translate est une deuxième app qui sauve la vie (notamment pour lire les étiquettes du supermarché).
  • Même si tu n’utilises pas Couchsurfing pour le logement, tu peux l’utiliser pour rencontrer des locaux et avoir une expérience différente et toujours sympa 🙂
  • Optes pour la serviette microfibre si tu pars en été. Vu les trois douches par jour, au moins ça séchera vite 🙂
  • Apprends à utiliser des baguettes avant de partir. Pour ta propre survie.
  • Prépares-toi à être perdu si tu ne comprends pas le japonais. Sauf dans les transports. Là, c’est très bien fait par contre. Aucune inquiétude.

Les expériences inoubliables

Rabbits island
  • Faire partie d’une famille, construire de nouvelles amitiés, découvrir une culture absolument différente grâce à Couchsurfing. Tous mes hôtes ont été absolument adorables et ont rendu ce voyage au Japon incroyable.
  • Apprendre à faire des gyozas avec mes hôtes de Takayama.
  • Fabriquer un porte-monnaie en cuir de poisson avec un artiste local de Toyama.
  • Apprendre à nouer et porter un Yukata grâce à mon hôte de Takehara.
  • Méditer avec les moines bouddhiste de Koyasan et les écouter nous raconter les histoires du cimetière de Okuno-in.
  • Passer une après-midi entourée de lapins à Okunoshima.
  • Nourrir et saluer les daims à Nara.
  • Voir les lanternes voguer sur le fleuve à Hiroshima en commémoration de la bombe A.
Hiroshima
  • Apprendre à faire une grue en origami, en signe d’espoir et d’amour.
  • Traverser les alpes japonaises.
  • Se perdre dans l’univers de l’exposition Borderless de Teamlab à Tokyo, Odaiba.
Borderless teamlab Mori museum
  • Apprendre à écrire « Freedom » ainsi que mon prénom en Kanji.
  • Regarder les singes profiter de leur onsen à Nagano.
  • Profiter soi-même d’un onsen privatif dans une auberge de Yunomine.
  • Découvrir le Japon traditionnel à Kyoto.
  • Gravir le Mont Fuji.
  • S’émerveiller et se détendre dans les jardins japonais, encore et encore.
  • Voir que l’homme peut être bon, à chaque voyage, toujours plus.

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